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TwoColorfulHearts






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Chapitre 1, Narratrice 1

POV Narratrice numero 1

                                                                             musique d'ambiance ♥ 
 
      Je m'appelle Elyza Alexander, j'ai 16ans. Je suis une lycéenne française, étudiant en première L, désireuse de devenir une adulte accomplie avec un bon travail. Je suis une petite châtaine à boucles avec des yeux marrons foncés. Ma peau est très pale car je n'ai pas pour habitude de sortir beaucoup.
      J'ai mon groupe d'amis, confortablement petit, au lycée. Ce sont de véritables amis, des gens qui seront en contact avec moi longtemps après les études, selon moi. Ils sont comme moi, et on s'entend plus que bien.
      Je ne suis pas médiocre en cours, j'excelle même en langues tel que l'anglais ou l'espagnol. Je travaille beaucoup, même si je ne parle jamais en e. Le silence est mon meilleur dialogue.
 
      Malgré ma vie banale, ma vie heureuse et sans problème, je suis au moment où je vous parle une meurtrière en cavale, et je n'ai plus rien de normalement correcte. Mais laissez-moi m'expliquer plus en détails..
 
      Je suis une personne qui s'insère dans le moule de la société sans problèmes, mais je ne suis pas une fille normale. Je ne suis pas populaire dans le monde réel. Moi, ce qui me branche, c'est le monde des mangas. Dans ce monde je ne suis pas Elyza, je suis quelqu'un d'autre. Quelqu'un de respectable, de puissant, mais aussi d'un certain charisme. Je suis ce qu'on appelle une « Otaku », je suis une Otaku qui vit en rêvant sans cesse de son propre monde doux et sucré.
 
       Mon amie, si je peux appeler cette chose ainsi, m'a manipulée depuis la primaire. Elle m'a forcée à m'éloigner de tout le monde, à devenir droguée de sa présence. Puis cela fait, elle a jouée avec moi, chaque jours.
Bien entendu, j'ai tenté de lutter, avec l'aide de mes vrais amis. Mais elle a finie par réussir à avoir le contrôle sur moi. Je suis naïve, et je n'aime pas perdre mes « amis », alors j'ai toujours finie par pardonner.. Ainsi, la vieille routine recommença une nouvelle fois..
Me rabaisser constamment, me rendre triste H24, me rendre haineuse envers le monde entier... Au bout d'un certain temps, mon cerveau à craqué.
 
       Vous connaissez l'émission Enquête criminelle ? Moi oui. Et j'adore regarder ça. J'ai regardé pas mal d'épisodes vous savez ? Même si je suis une froussarde..
Et bien, un jour, j'ai craqué, oui.
 
      J'étais en promenade dans le village avec cette fille. Elle me racontait tout ses malheurs puis se félicitait d'être forte, alors qu'elle est faible et qu'elle pleure sans cesse comme une enfant gâtée.. Cela ne fit qu'augmenter mon dégoût et ma rage envers elle.
Nous nous étions arrêté dans la garrigue. Assises par terre, elle continuait de parler. Elle faisait l'éloge de sa vie encore une fois, comme toujours.
 
      Je ne sais combien de temps je réussis à l'écouter geindre, mais il fut bientôt nuit. A partir de là, elle commença à avancer vers moi, toujours assise par terre. Elle avança une main vers moi en souriant méchamment. Je ne compris pas ce qu'elle me dit en bougeant ses lèvres hideusement maquillées, mais prise d'une panique soudaine, je reculai jusqu'à heurter le tronc d'un arbre. Prise au piège entre elle et l'arbre, je restais figée, et je devins vite glacée par le froid de la nuit et par cette situation que je subissais trop souvent.
 
      Oui, si vous vous posez la question, il arrivait souvent que mon amie me touche sans mon accord. La première fois qu'elle avait fait ça, c'était en CM2. Je n'avais pas compris, mais ensuite... Et bien, disons que je n'étais plus la petite fille joyeuse d'autrefois, qui avait foi en l'humanité et qui croyait en l'amitié et en la confiance.
 
       Bref, l'instant présent.
Donc, cette fille m'avait bloqué contre l'arbre et posait ses mains rageusement là où elle souhaitait. Je lui demandais d'arrêter, d'une voix paniquée mais faible. Car je savais bien qu'elle n'arrêterait pas par pitié pour moi...
 
      Contrairement aux autres fois, où elle se contentait de frotter ses mains et son corps contre moi, elle décida que ce soir était le bon moment pour faire pire de mon pauvre corps. Elle commença à tordre mes vêtements, je portais un jean bleu et un tshirt rouge avec un motif de chat dessus.
 
       Gémissant de dégoût et d'horreur, quelque chose en moi se brisa totalement. Je ne sais pourquoi maintenant, mais quelque chose qui devait être important brisa en moi, au même moment où je trouvai de ma main une pierre suffisamment pointu et épaisse, et que je la jetait au visage de la fille qui m'attouchait en ce moment précis.
 
      Hurlant de la vive douleur, elle se cambra en arrière, me laissant assez d'espace pour décamper. Mais au lieu de le faire, je me précipitais vers elle et l'attrapa au cou de mes deux mains. Elle me lança un regard où la colère et la surprise se mêlaient.
Je serrais ma prise, jusqu'à ce que ses yeux papillonnent et se ferment. Jusqu'à ce qu'elle ouvre sa bouche en quête d'air, bavant pitoyablement.
 
      Je tuais ma meilleure amie. Celle que j'aimais et que je haïssais.
 
      Elle devint muette et livide contre mes mains. Je la regardais, tout aussi silencieuse. Je crois que je ne réalisais pas ce que j'avais fait.
Je me hissais hors du corps et reculais un moment, avant de comprendre. J'avais tué quelqu'un, j'étais une meurtrière.
 
       Et au lieu de courir me rendre, ou courir chez moi et oublier ce fait, je ramassais une pierre, une bien lourde pierre, et commençais à frapper le cadavre inanimé de mon ancienne amie, ou mon amie inconsciente. Je n'étais pas en état de vérifier si elle était vivante ou non. Je frappais lentement, au début, puis je pressais mes mouvements, en appliquant plus de force et de rage. Je me mis à crier, à lui dire tout ce que j'aurais due lui dire toute les fois où elle me faisait du mal.
 
« - Sal#pe ! Sal#pe !! Crèves ! Vas en enfer et laisse moi tranquille ! Je n'ai pas envie de rester avec une tarée comme toi ! Je suis beaucoup mieux sans toi ! Je suis plus forte que toi ! Toi, tu es misérable ! Misérable ! Tu n'es qu'une sale p#te ! Tu te dis forte hein ?! Alors vas endurer ce que je fais et vas te relever et chialer seule ! Comme moi après ce que tu me faisais »
 
       Mes sanglots m'interrompais malgré moi, faisant trembler mon corps et me faisant avaler ma salive. Toutefois, je continuais mon monologue désespéré.
 
«  Toute les fois.. ! Toute les fois où j'attendais que tu vois que j'étais malheureuse et que tu me prennes dans tes bras pour me consoler... ! Mais tu t'en foutais de moi ! Et je le savais ! Mais je t'ai laissée m'abuser.. Car je ne voulais pas te perdre.. »
 
      Un coup final me fit réaliser que j'avais explosé son visage, révélant son cerveau, et son crane défoncé. Je sentis mon visage, qui étais mouillé, mais ne fit aucun rapprochement avec la situation. C'était des larmes, hein? Et rien d'autres, hein?
Son visage n'avait plus rien de similaire, elle était méconnaissable. Autour d'elle se trouvaient du sang en grandes quantités ainsi que quelques morceaux de chairs et autres.. Autres...
 
      Je reculais, puis, à une certaine distance, je tombais à genoux et vomissais. Je vomissais tout ce que j'avais dans le ventre,en pleurant et gémissants lamentablement. Ainsi, je perdis tout de mes capacités à réfléchir et à ressentir. Bientôt, je ne sentais en moi qu'un immense vide glacé. Je ne pensais à rien, je ne ressentais rien. C'était tellement immédiat que c'en fut effrayant. J'étais effrayée de ne plus rien ressentir ? Oui.
 
       Après cet événement, j'avais décidé de marcher, de marcher loin. Je ne savais pas où j'allais mais il fallait que je me cache, et vite. Je ne voulais pas rentrer chez moi, j'étais couverte de sang. Ça aurait effrayée ma mère.
 
       Non, au lieu de rentrer, je me cachais loin dans la garrigue, aussi loin que mes pieds engourdis pouvaient me mener. Je traversais donc la garrigue, des routes, des champs, pour m'arrêter dans une ville voisine où je me faufilais du mieux que je pus pour ne pas me faire voir. Je finis par trouver un bâtiment auquel la construction avait été annulée. C'était une maison en briques, sans fenêtres et sans portes. Elle était cachée dans une impasse. C'était une cachette parfaite pour passer la nuit.
 
      Je m'installais donc sur le sol froid, le corps tachés de sang et le cœur brisé tout comme l'intérieur de ma tête. Je me couchais, en position fœtal, dans un coin de l'une des pièces, et fermais les yeux. Attendant que le sommeil me rende dans mon monde si beau et parfait, je ne vis pas qu'une chose étrange m'observai, dans l'obscurité..
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