Chapitre 2, Naratrice 2

POV Narratrice numero 2

musique d'ambiance

♥ 

      Je m'appelle Emy.. J'ai 16, ans, dans un lycée français, une vie normale comme tout le monde. J'ai des cheveux brun, mi-long, des yeux marrons orné de lunettes rouges et noir, et des émotions instables par moment, derrière mon apparence calme...

      C'est simple, j'ai des allures d'intello, sans amis, les gens me prennent pour une abrutie, souvent, une tête trop gentille, de la gentille bébête qu'on peut facilement manier, j'ai toujours été comme ça...

      Mon apparence n'a pas changé, mais mon être si, je vais vous raconter le moment où je suis devenue folle, le moment où mon esprit a commencé à basculer dans des folies profondes...

      C'était une douce nuit, mais triste, je m'étais disputé avec une amie, mon ancienne meilleur amie. J'étais abattue, bien que cela se produit souvent, trop souvent même, souvent, c'était "de ma faute"... Selon elle je l'aurais abandonnée, plusieurs fois, alors que je me battais maintes et maintes fois pour elle, sachez que cette personne agissait de manière étrange, avec des comportements que les autres qualifiait, et qualifient toujours, de "bizarre" et moi, et moi je répondais tout les jours à des questions de divers personnes dont certaines pour lesquels j'en pouvais plus : "Elle est pas un peux bizarre ton amie ?", "Pourquoi elle pleure tout le temps ?", "Elle fait des bruits bizarre.." Bref, un combat tout les jours pour faire croire à une normalité inexistante de cette fille...
      Ce soir là donc, on s'était disputées, je pleurais sur mon lit, abattue, en croyant encore que si elle se sentait pas bien, c'était de ma faute, que si on se disputait que c'est de ma faute et bien sur, si elle se tue, ce sera de ma faute...J'étais donc obligée de m'excuser..je ne savais pas ce que j'avais fait, j'avais juste parlé à des gens qui m'intéressaient, et apparemment je l'avais abandonnée...
      J'ai reçu un message de ces gens à qui j'avais parlé aujourd'hui, c'était tous des "adieu" ; "je pense pas qu'on peut continuer à se parler" ; "bonne chance avec ton amie..."

J'ai craquée... J'ai jeté mon téléphone qui s'est éclaté contre un mur de ma chambre et j'ai pleuré...

      Après une heure a me vider de mes larmes, je me suis résigné a envoyer un "désolé" sur Skype bien que ma rage était encore présente en mon cœur, elle me répondu plus tard "si tu veut que je te pardonne, rejoins moi dans le parc de notre ville, et je te pardonnerais".

      J'ai donc obéi, encore, la lune levé à son paroxysme, je dormais encore un peut attendant l'arrivée de l'heure de notre rendez vous. Une fois réveillé, je pensait a elle, a nos souvenir, nos rires, nos pleurs.... Ces pensées chaleureuses se sont teinté de la glaceur de la lune et du pourpre de ma colère, j'ai repenser a toutes ces fois ou je n'ai pus me faire des amis a cause d'elle a toutes les fois ou elle m'a hurler n'être pas a la hauteur, n'être qu'un bon a rien, et quelqu'un qui l'abandonne...
      J'ai pleuré, gémis puis, hurlé...

      Je me suis levé d'un coup, c'était l'heure, l'heure de ma vengeance !

      Arrivé au point de rendez-vous donné je tremblais de rage et non de la fraîcheur de la nuit, mes poing étaient serré, une dague qu'elle m'avais offerte accompagnais les mouvements de mon bassin a chaque pas, la voilà !
      Le vent ne soufflait plus, elle me regardais avec des larmes coulants sur ses douces joues, je pensais encore aux moments où je la prenais contre moi pour les effacer, mais sa voix criarde et démantelée me sortis de ma mélancolie.

« -T...Tu te rend compte que...j'aurais pus mourir ? Fait-elle d'une voix tremblante
-Je parlais juste a des gens ...je ...»

     Je tentais de me justifier mais en vain, a quoi sert la justification logique dans ce genre de cas ?

« -J'aurais pus mourir, tu te rend compte ? Tu m'a abandonné je...» elle pleura encore

     Dans un élan de tendresse je la pris contre moi... je sentis encore mon cœur s'emprisonner, et elle, profiter de cet instant de force émotionnel sur moi...
Je la regarde de nouveau, elle me regarde également, me remercie doucement, après un long silence mon regard se changea, je souffrais.

« -Tu a mal ? »

     Toujours dans le silence, mon regard pris une teinte de la colère, de la vengeance, je la fusillait des yeux en découvrant mon bras gauche mes rayures de sang la fit trembler encore, elle pleura...

« -Désolée, désolée , désolée...
-Tu sait que j'aurais pus mourir ? Fis-je d'une voix grave et rauque, tu le sait ? La souffrance que j'ai tout les jours a cause de toi ?! »

     C'était la première fois que je lui hurlais dessus, mon cœur bat de plus en plus rapidement, le sang de mes veines me cris "va y !" et dans un élan, toujours sans bruit, je me jette sur elle. Elle fut surpris et arrêta ces fausse larme d'un seul coup. Quand elle fut à terre elle était un peut sonné, ça tête avais heurter le sol, j'ai pris ma dague et je lui la montre en riant, mon esprit était parti, et Dieu sait si il reviendra un jour :

« -tu te s...s....souvient...hi...hihi... la dague que tu m'avais offerte ? »

     Je riais toujours, elle, était terrorisée, elle se débattit mais j'étais sur elle et la force lui manquait

« -Non...chuuuut...ne bouge pas, ça va aller...il faut juste que je te tue, et tout ira bien hein ? Tout ira mieux, il faut rendre justice tu comprend ? »

Ma voix s'était adoucie mais toujours avec un ton fuyant, mon âme mourante se traduisait par mon timbre de voix qui semblais venir des profondeur de ma démence...

« -E...Em...
-Chuuuut....ahahah. »

Dans un fou rire malsain je soulevais ma dague et la planta dans ça poitrine encore innocente mais salit par les noirceurs qu'elle m'avais fait subir...

     Je découpais sa poitrine dans des marmonnements destinés a l'apaiser, je lui disais que tout était nécessaire et que cela irait mieux après mais son âme n'était plus dans son corps, elle avais fuit, fuit ma folie...
     Parmi la chair de son corps fragile je pris son cœur que je détachais en coupant les veines qui le soutenait puis je planta ma dague dedans, le sang giclant m'éclatait au visage de par le nerf intérieur que j'ai touché avec la lame tranchante.
Je lécha la lame ensanglantée de ma dague après l'avoir retiré...

     Ma vengeance était assouvit, je me leva pour rentrer chez moi a pied, en profitant de la douceur de la nuit fraîche.

     Quand je fus allé me coucher la nuit me paraissait calme, comme un refuge auquel personne ne pourrait me retirer de ma tranquillité et de ma paix intérieur, je me sentais bien...
Quand je suis revenue sur mes pas le lendemain matin pour aller cacher le corps, je ne vis plus le cadavre, ma dague qui étais restée à coté du corps également, aucune trace de lutte ni de meurtre et pourtant, elle n'était plus là...

     Sa famille m'avait appelée l'après midi, me racontant que leur fille était morte, sans doute a cause d'une ballade qu'elle avait faite la veille et qu'un animal l'aurait tuée...

      Je resta silencieuse, au lycée, tout le monde cru au deuil que je portais en mon cœur mort, mais mon silence n'était que de l'inquiétude et de la peur « Suis-je devenue une tueuse ? »

Second Chapitre clos~